« cogito ergo slay » est une expression néologosiante signifiant « je pense donc je slay ». Etant une parisienne âgée de la vingtaine dans les années 2020, le mot « slay » fait partie intégrante de mon vocabulaire. Beaucoup de mes proches me l’associent spécifiquement tant je passe mon temps à le répéter. D’ailleurs, la légende raconte que si on passe plus de 3 jours avec moi, on finit par être atteint de slayisme (trouble du langage touchant principalement les hommes qui ont peur de dire le mot « slay »), attention c’est très contagieux. A cause de mon utilisation excessive et décontextualisée, le mot a très certainement perdu de sa puissance et sa significativité aux oreilles des plus rigoureux mais quand je l’utilise il paraît me décrire parfaitement. « Slay » c’est un « Ca rock, ça give, ça envoie, ça déchire, ça tue » version glamour, sexy, paillettes, version années 2020. Ca signifie « c’est incroyable comment ça te va bien ». Durant mes nombreuses heures de réflexion, pour la plupart perdues, je me suis rendue compte que plus j’apprenais des choses, qu’il s’agisse de connaissances « théoriques » ou de connaissances me concernant, plus je me sentais confiante. Plus j’apprends à (me) connaître, plus je slay. Physiquement et mentalement. Physiquement car je trouve que esthétiquement mon apparence slay et mentalement car je me sens confiante, je me sens m’affirmer et je me sens être une individualité. Ainsi, derrière « cogito ergo slay » se cache une explication qui concerne aussi bien le fond que la forme.